OBAMA a cassé la BARACK

Publié le par Valeo

L’Euphorie et la frénésie ont envahis le monde entier et, plus particulièrement, les Etats-Unis après l’écrasante victoire de Barack Obama. Une victoire historique, significative et décisive sur beaucoup de plans mais compliquée sur le plan politique.

Dans une période de trouble où elle semblait être en perte et en quête d’identité, l’Amérique peut se féliciter de la victoire du « petit métis » de Chicago. Nous passerons sur l’historique des résultats et de la campagne car les autres supports ont excellemment couvert l’événement pour que chacun puisse trouver des réponses aux questions faisant référence à ces questions. Ce succès, en revanche, chargé de symboliques mérite une certaine attention.

Encore une fois, dans le meilleur comme dans le pire, l’Amérique montre l’exemple au reste du monde. En premier lieu, l’imaginaire et la réalité accolés au rêve américain s’offrent une seconde jeunesse : pays du self made man où tout est possible. Parti de rien, Barack Obama se retrouve à la tête de la nation. Ajoutez à cet état de fait que Mr President est noir. L’Amérique du communautarisme ou des minorités, des inégalités, ségrégationniste devient presque un mythe, même si dans la réalité les choses n’évolueront que sur du long terme et pas forcément dans les proportions que l’on peut imaginer. Il s’agit de mettre l’accent particulièrement sur le fameux pragmatisme et patriotisme américain qui a été encore en action à l’occasion de ses élections. En effet, la force de ce pays repose sur sa capacité à occulter les problèmes de races et de religion pour se focaliser sur l’intérêt commun et la valeur humaine. Un vent nouveau souffle donc sur les Etats-Unis. Pour des millions d’Afro-Américains, le processus d’intégration et de sensibilisation, relatif aux droits civiques et à la reconnaissance des noirs, a porté ses fruits, au prix de nombreuses luttes ( Rosa Parks, Martin L. King, Malcom X, …) et sacrifices ( lynchage, assassinat, ...) Le noir n’est plus considéré comme celui qui est doué pour le sport, le chant, etc. En cela, il faut globalement comprendre que les mentalités ont changé, et tout de même rester vigilant car un changement entraîne du bon comme du mauvais. Dans tous les cas, l’espoir renaît pour toutes les minorités. Cependant, même si cette victoire fait des émules dans le monde entier et surtout en Europe, les acteurs concernés doivent restés prudent car la mentalité anglo-saxonne est bien différente de celles des pays européens dans leur globalité. Un cap est franchit par l’exemple que donne les Etats-Unis mais la route sera longue Au delà de la couleur, la personnalité du nouveau président, la mauvaise gestion de l’administration Bush ont aussi contribué à son élection. En effet, il va succéder à  George W. Bush qui peut être définit comme un conquérant puéril, qui pensait que le monde était une espèce de miniature géant où le petit Georges imposait ses envies de puissance et de grandeurs. Obama est à contrario, un homme intelligent, pragmatique, sérieux, ouvert mais ferme et surtout diplomate…. Un belle victoire culturelle, idéologique mais un cadeau empoisonné sur le plan politique.

Le revers de la médaille

L’Amérique et le monde entier se reposent désormais sur Barack Obama. Les attentes sont élevées. Autant dire que Mr President devra faire ses preuves. Ses détracteurs, les Républicains en première ligne, parlaient de son manque d’expérience en matière politique pendant la campagne. Seulement, comme il l’a lui-même affirmé et dans les faits, politiquement la tâche sera conséquente. Ainsi, il est évident de penser que les détracteurs l’attendront au tournant. La déception sera forcément au rendez-vous.

Les attentas du 11 septembre et ses déviances ( le patriot act, ...), la guerre en Irak, l’échec des négociations avec certains pays comme l’Iran, la crise et toutes les dérives de l’administration Bush sont autant de dossiers sensibles qu’il devra traité. Il faudrait simplement rappeler aux détracteurs, qui rappelle volontiers sa couleur de peau, sa jeunesse, etc. qu’un président n’est pas un magicien et ne peut pas tout changer comme par enchantement. Il doit aussi composer avec des doctrines, des modes de pensées inhérents au pays mais surtout avec la situation désastreuse qu’il a hérité de l’administration Bush. Le monde entier et les différents gouvernants sont prêt à entamer un dialogue avec les Etats-Unis en pensant que Mr President sera docile. Ce qui ne sera pas le cas car il faut comprendre que le but reste quand même de rétablir le leadership des Etats-Unis. En ce sens, la politique menée par Barack Obama visera essentiellement à restaurer leur image dans le monde tout en gardant la main dans les négociations et la gestion du monde. Les partenaires d’hier ne seront peut-être pas ceux d’aujourd’hui. Cependant, les autres pays, émergeants ou non, seraient inconscient de penser pouvoir se passer des Etats-Unis dans cette reconfiguration géopolitique du monde.

Il faut simplement voir en cela, comme préciser au début de l’article que nous vivons la fin d’une civilisation. Ainsi, la crise qui sévit au niveau social, économique, politique, écologique montre, indirectement voire directement, les changements qui doivent être opérés afin d’ aller vers un monde meilleur sans utopisme outrancier. Il est impressionnant de voir comment les autres pays occultaient leurs crises internes jusqu’à ce que les Etats-Unis soient touchés et tirent par la même occasion la sonnette d’alarme. Il est à préciser qu’un accouchement ne se fait jamais sans douleur. La mission, pour ne pas dire le fardeau, de Barack Obama sera d’être le chef d’orchestre afin que de concert les pays accordent leurs violons  et les notes de cette nouvelle symphonie que doit être le monde. Il va s’en dire que la symphonie ne fera pas l’unanimité et que certains chercheront à la changer sinon nous ne serions plus des êtres humains avec notre avidité et tous les défauts inhérents. La victoire de Barack Obama est symbolique en ce sens. Le monde change dans sa globalité (social, économique, politique, …) Le plus important reste que la conclusion de ces changements quelque soit le domaine concerné évoque l’idée d’alliance et nous commande d’évoluer de concert pour notre propre bien-être. Seulement pour conduire un groupe, il faut toujours un guide ou chef. L’inconvénient est que tout le monde rêve d’être à cette place… Les Etats-Unis incarnent tous ces changements et peu importe ce que pensent les jaloux, la place leur revient d’office. La rupture avec le passé ( Bush, racisme, indifférence sociale, etc.) qui se fait à l’intérieur du territoire américain doit inspiré le reste du monde. A bon entendeur salut……..

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